La JS Kabylie affrontera dans quleques heures les Marocains du Raja Casablanca au stade de l’Amitié Général-Mathieu-Kérékou de Cotonou (20h00), en finale de la Coupe de la Confédération africaine, avec l’intention de remporter une 7e couronne continentale, 19 ans après sa dernière consécration en 2002. Auteurs d’un parcours presque sans faute, les « Canaris » ne sont plus qu’à 90 minutes d’un exploit retentissant, alors que personne ne s’attendait à les voir arriver au dernier stade de la compétition.
Pour boucler victorieusement une campagne continentale réussie à tout point de vue, les coéquipiers du capitaine Réda Bensayah devront écarter le dernier obstacle sur la route menant vers le sacre : le Raja Casablanca, considéré comme l’une des grosses cylindrées sur le plan africain et détenteur du trophée à deux reprises : 2003 (ancienne formule, ndlr) et 2018.
« Le Raja Casablanca est une belle équipe, composée d’excellentes individualités. A nous de faire prévaloir notre collectif par rapport aux qualités du Raja. Je pense que nous avons les qualités défensives et offensives pour les gêner. Nous devons arriver à 100% de nos capacités. Ce sera du 50/50 », avait indiqué le coach français de la JSK, Denis Lavagne.
La formation kabyle a validé son billet pour sa première finale continentale depuis 2002, en battant les Camerounais de Coton Sport (3-0), à Alger. Au match aller, les « Canaris » se sont aussi imposés 2-1 à Yaoundé.
De son côté, le Raja Casablanca, reversé en Coupe de la Confédération après son élimination en 16es de finale de la Ligue des champions, a sorti les Egyptiens de Pyramids FC (aller : 0-0, retour : 0-0, aux t.a.b : 5-4).
Battue qu’une seule fois depuis le début de l’actuelle édition (à Bamako face au Stade malien 2-1, ndlr), au même titre que le Raja (en déplacement face à l’US Monastir 1-0, ndlr), la JSK, détentrice de la Coupe de la CAF (ancienne formule) à trois reprises : 2000, 2001 et 2002, se présente avec un effectif au complet à l’exception de l’attaquant Zakaria Boulahia, blessé au genou et toujours incertain.
« Le match va se jouer sur le contrôle émotionnel, être capable de jouer à son meilleur niveau le jour J, à l’heure H pour un match d’une telle importance. Jusque-là, nous avons toujours répondu présent. Le Raja Casablanca ressemble aux équipes de la RS Berkane et du CS Sfax que nous avons déjà affrontées et contre lesquelles nous n’avons pas perdu, réalisant de bonnes performances », a ajouté Lavagne. Si la JSK va aborder cette finale avec un moral gonflé à bloc, notamment après son succès en championnat face au NC Magra (1-0), rien ne va plus chez le Raja, battu samedi dernier dans le derby de Casablanca face à son éternel rivale le Wydad (1-2) et auteur d’un triste 0-0 mardi sur le terrain d’Hassania Agadir en championnat. L’entraîneur tunisien du Raja, Lassaâd Chabbi, a décidé d’écarter trois joueurs de cette finale, dont l’expérimenté meneur de jeu Mohcine Metouali, pour diverses raisons.
La JSK est le troisième club algérien à atteindre la finale de la Coupe de la Confédération, dans sa nouvelle formule, après l’ES Sétif, battue en 2009 par le Stade malien (aller : 2-0, retour 0-2 : aux t.a.b : 3-2), et le MO Béjaïa, qui avait échoué devant l’ogre congolais du TP Mazembe en 2016 (aller : 1-1, retour : 4-1).
Cette finale sera officié par l’arbitre sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes (38 ans). Il sera assisté de son compatriote Zakhele Thusi et de Souru Phatsoane (Lesotho). Le Zambien Janny Sikazwe sera chargé lui de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage).